Avec l'élection d'un gouvernement du Parti québécois, les élus de la Ville de Montréal espèrent une révision du projet de reconstruction de l'échangeur Turcot.
Alors qu'il siégeait dans l'Opposition, le parti de Pauline Marois s'est montré critique à l'égard du scénario adopté par l'ancien régime libéral. L'association péquiste de la circonscription de Saint-Henri–Sainte-Anne a plus d'une fois dénoncé la proposition du ministère des Transports du Québec (MTQ).
Les regards sont donc tout naturellement tournés vers le nouveau ministre des Transports, Sylvain Gaudreault.
Et c'est sans oublier la nomination de Daniel Breton au poste de ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs dans le cabinet Marois. Cofondateur du groupe Maîtres chez nous-21e siècle (MCN21), lequel s'intéresse aux questions d'énergies et de transport, il a dénoncé à répétition l'actuel projet de reconstruction. «La vision du 21e siècle du MTQ, je trouve ça parfaitement ridicule», déclarait-il l'hiver dernier lors d'une rencontre réunissant des opposants au projet.
Alors que le parti Union Montréal du maire Gérald Tremblay s'est rallié à la vision du gouvernement, les partis Vision Montréal et Projet Montréal ne cessent depuis le début de déplorer, entre autres, le peu de place fait au transport collectif. Ils en ont aussi contre une augmentation de la capacité de l’échangeur. Ils en font une question de santé publique, craignant les impacts que cela aurait sur les populations du secteur.





