Olivier Girardeau accède à la présidence du PLQ de Saint-Henri-Sainte-Anne

Après plus d'une vingtaine d'années à la présidence de l'association du Parti libéral du Québec de la circonscription de Saint-Henri–Sainte-Anne, Robert Dobie a passé le flambeau. Pour prendre la relève, le PLQ mise sur la jeunesse alors qu'Olivier Girardeau, 20 ans, a été désigné président par intérim.

Celui qui occupait le poste de vice-président de l'association devrait être confirmé dans cette fonction lors de l'assemblée générale qui aura lieu au printemps.

Étudiant en droit, Olivier Girardeau est président de la section étudiante de l'Association du Barreau canadien - Division du Québec. Il siège au conseil d'administration de la Fondation du Cégep André-Laurendeau.

Il a fait ses premiers pas au sein du PLQ en 2009. Âgé d'à peine 16 ans, il était finissant à l'école secondaire Honoré-Mercier quand il a invité la députée Marguerite Blais à venir rencontrer les étudiants pour leur parler de son travail. Peu de temps après, il devenait membre de l'exécutif de l'association locale. C'est aussi en 2009 qu'il est devenu représentant régional - Montréal Sud au PLQ puis conseiller politique à la Commission-Jeunesse du parti.

«Je suis là pour les valeurs libérales», explique Olivier Girardeau, qui évoque notamment le développement économique, la justice sociale, l'équité entre les générations. «On veut une population plus riche, plus en santé, plus heureuse», dit-il.

Selon le militant, le «meilleur moyen pour faire avancer une cause, c'est au sein des partis politiques».

«Il faut investir l'espace public», estime le libéral. «Il faut s'engager pour améliorer le sort de ses semblables.»

Le nouveau président a notamment comme objectif de «dynamiser l'association», laquelle compte environ 400 membres. Le visage de la circonscription change, souligne-t-il mentionnant le nombre croissant de jeunes qui s'y installent.

Marguerite Blais n'a que de bons mots pour Olivier Girardeau. «Je trouve ça encourageant pour la jeunesse. Je trouve intéressant d'avoir des modèles comme ça», dit-elle. «Il a une maturité, une débrouillardise. Il a une très grande confiance en lui. Il sait où il s'en va», constate la députée. «C'est inspirant. Ça donne envie de participer au développement de la société. Ça donne le goût de continuer à me battre.»